Depuis qu’il est interdit de fumer dans les lieux clos et les lieux publics, l’utilisation de la cigarette électronique s’est fortement accrue. En effet, revêtant l’apparence de la cigarette classique, cette nouvelle cigarette est devenue une alternative pour les fumeurs.
Composition de la cigarette électronique
Comme la cigarette classique, la cigarette électronique est composée de deux parties. La partie « filtre » de la cigarette a été remplacée par une résistance et la partie où est contenu le « tabac » se présente comme une diode simulant visuellement la combustion. La cigarette électronique fonctionne avec des cartouches d’e-liquides. Ces e-liquides sont fabriqués à base de glycérine végétale et de propylène glycol. Certains peuvent contenir de la nicotine tandis que d’autres sont parfumés avec différents arômes.
Les risques de la cigarette électronique sur la santé
Il est avéré que le tabac contienne différentes substances cancérigènes comme le chrome, l’arsenic ou le benzène, mais également du monoxyde de carbone et des particules fines. Ces deux derniers étant les principaux facteurs de toxicité cardiovasculaire de la fumée du tabac. Selon différentes études, il semblerait que ces produits soient aussi présents dans la cigarette électronique bien qu’à taux significatifs.
Les risques d’attraper un cancer sont donc réduits pour les fumeurs de tabac qui passent à la cigarette electronique montpellier. Cependant, les effets sur la santé d’une utilisation prolongée de l’e-cigarette ne sont pas encore connus. Les experts sanitaires ne conseillent pas le vapotage aux non-fumeurs étant donné le peu d’information concernant ses effets sur l’organisme.
La cigarette électronique utilisée comme sevrage tabagique
L’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) a mené une large enquête concernant l’utilisation de la cigarette electronique. Les résultats ont démontré que la majorité des utilisateurs de cigarettes électroniques ou « vapoteurs » sont d’anciens fumeurs de cigarettes à tabac. Toujours d’après les résultats de l’enquête de l’INPES, une tendance à la réduction voire à l’arrêt du tabac a été constatée parmi les fumeurs qui utilisent des cigarettes électroniques. Ces derniers ne fument plus que 8,9 cigarettes par jour. Également, le nombre de « vapoteurs » qui ont cessé de fumer même temporairement a été estimé à 0,9 %, soit l’équivalent de 400 000 personnes environ.
On a pu conclure que : « la cigarette électronique est aujourd’hui utilisée par les fumeurs pour réduire leur consommation de tabac, voire arrêter d’en prendre définitivement ». Cependant, la cigarette électronique à Montpellier n’est pas encore considérée comme un produit de sevrage.