Une e-cigarette ne peut contenir que du e-liquide, c’est à dire une recharge permettant la vaporisation et la formation d’une vapeur puissante et libérant une saveur agréable. C’est pourquoi les liquides peuvent diverger sur certains aspects mais un e-liquide ne se dispensera jamais de certains composants fondamentaux : à savoir le propylène glycol, la glycérine végétale et bien évidemment, un arôme au minimum.
Deux types d’e-liquides
Le vapoteur a deux catégories de recharge à sa disposition :
– Les e-liquides de fabricants
– Les e-liquides que l’utilisateur va élaborer lui-même
Les e-liquides prêts à vapoter
Ces e-liquides tout prêts sont, comme leur nom l’indique, les plus faciles à utiliser : il suffit de les verser dans son clearomiseur et de vaper ! Cependant, nous verrons que le coût est plus important que pour le DIY e-liquide. Les composés de ces recharges sont habituellement du propylène glycol, de la glycérine végétale, des arômes, de l’eau et parfois, de l’alcool et de la nicotine. Des liquides de cigarette électronique sans propylène glycol existent mais ils ont l’inconvénient d’être plus épais et de ce fait, raccourcissent grandement la longévité des résistances et des clearomiseurs. Les dosages en propylène glycol et en glycérine végétale diffèrent mais ont la plupart du temps pour proportions 80%/20% ou de 70%/30%. Les saveurs sont de deux types : des mono-saveurs simples ou des concentrés multi-saveurs, c’est à dire des mélanges de parfums différents. Le vapoteur peut se tourner vers les arômes de fruits, de boissons, de sucreries, d’herbes aromatiques, d’épices.
Les arômes et bases à assembler soi-même
Au delà de ces e-liquides tout faits, l’utilisateur peut décider de réaliser ses recharges lui-même car le marché des e-liquides le lui permet. Bien évidemment, cela requiert de la part du vapoteur plus d’efforts puisqu’il doit tout assembler lui-même. Mais la méthode reste simple et accessible par tous, même si elle nécessite quelques précautions, compte tenu de la présence éventuelle de nicotine qui peut engendrer des irritations et des brûlures de l’épiderme. L’internaute va dans sa boutique préférée et s’approvisionne en bases de propylène glycol et glycérine végétale, en aromes et liquides qui entrent dans la fabrication de DIY e-liquide. Puis, il fait ses mélanges en suivant les doses conseillées par le fabricant. Si tout le travail revient au vapoteur, qu’est–ce que le DIY e-liquide lui apporte de plus ? Des économies puisque cette méthode lui revient 5 fois moins cher et des libertés : la liberté de concevoir son arôme en faisant tous les mariages qu’il désire. La liberté de doser sa nicotine sans respecter forcément les taux standards. La liberté de mettre plus ou moins de propylène glycol et de glycérine pour obtenir la bonne densité de e-liquide, ainsi que le meilleur compromis entre densité de vapeur et la fidélité des saveurs
de se recharge. Enfin, la liberté de concevoir un e-liquide sans alcool et sans additif qui n’apporte rien en terme de sensations et peuvent présenter certains risques : Diacétyle, Paraben, Ambrox…